Présentation


Le Stade Aurillacois : une histoire enracinée dans le Cantal

Les débuts du rugby à Aurillac

Le rugby fait son apparition à Aurillac dans les premières années du XXᵉ siècle. Porté par des passionnés et des étudiants revenus des grandes villes, le ballon ovale prend peu à peu racine au pied des volcans d’Auvergne. C’est en 1904 que naît officiellement le Stade Aurillacois, fruit de la volonté d’un groupe de sportifs locaux décidés à inscrire le Cantal sur la carte du rugby français.
Rapidement, les premières rencontres se disputent contre les clubs voisins de Brive, Tulle ou encore Clermont, marquant le début de rivalités régionales appelées à durer.

Les premières décennies et la montée en puissance

Durant l’entre-deux-guerres, le Stade Aurillacois s’affirme progressivement comme un bastion du rugby auvergnat. Le club s’appuie sur des joueurs locaux, souvent issus des vallées du Cantal, forgés au travail de la terre et à la rudesse du climat. Cette identité montagnarde, faite de courage et de solidarité, devient rapidement la marque de fabrique du SACA.

Les années 1930 voient le club côtoyer l’élite du rugby français, sans toutefois parvenir à franchir le cap des grandes finales nationales. Le rugby aurillacois s’ancre cependant définitivement dans la culture locale : le dimanche, le stade de Baradel (puis Jean-Alric à partir de 1926) devient le lieu de rendez-vous incontournable des supporters cantaliens.

L’après-guerre et la confirmation

Après la Seconde Guerre mondiale, le Stade Aurillacois poursuit son développement. Sous la houlette de dirigeants passionnés et de joueurs emblématiques, le club maintient son rang dans les compétitions nationales. S’il ne décroche pas de titre majeur, il s’impose comme une place forte respectée du rugby provincial, réputée pour sa capacité à former des joueurs de caractère.

Les années 1950 et 1960 confirment cette stabilité, même si les résultats fluctuent entre élite et divisions inférieures. Déjà, l’école de rugby aurillacoise commence à se distinguer et à alimenter régulièrement l’équipe première.

Les années 1980-1990 : une vitrine pour la formation

Dans les années 1980 et 1990, le Stade Aurillacois s’illustre surtout par la qualité de sa formation. De nombreux joueurs, façonnés dans le Cantal, rejoignent l’élite nationale et parfois même l’équipe de France. Le club, fidèle à ses racines, reste une pépinière de talents.

Même si les grandes finales échappent encore au SACA, Aurillac s’impose comme un club formateur reconnu, au point de devenir une véritable “école de rugby du Massif central”.

Les années 2000 : entre Pro D2 et ambitions

Avec la professionnalisation du rugby, le Stade Aurillacois s’installe durablement en Pro D2. Dans un championnat extrêmement exigeant, le club réussit à maintenir son cap grâce à une gestion prudente et une identité forte. Le public de Jean-Alric, toujours fidèle, joue un rôle essentiel pour galvaniser les « Rouge et Bleu » lors des grandes affiches.

En 2007 et 2009, le SACA atteint les phases finales de Pro D2, confirmant sa capacité à rivaliser avec des villes plus grandes et des budgets plus conséquents. Même si l’accession en Top 14 lui échappe, Aurillac continue de prouver qu’il est un acteur majeur du rugby français de deuxième division.

Une terre de formation reconnue

Depuis les années 2010, le Stade Aurillacois poursuit sa mission : être à la fois un club compétitif et un centre de formation d’excellence. De nombreux internationaux et joueurs professionnels (comme …, ou plus récemment des jeunes talents passés par le SACA) témoignent de ce rôle.

À travers ses générations de joueurs, le club perpétue son image d’équipe vaillante, rugueuse et fidèle à son territoire.