Point presse 

À un peu moins de 48h du coup d’envoi d’USON Nevers – Stade Aurillacois retrouvez les mots clés de François Vergnaud, Théo Cambon et du manager général Romeo Gontineac.

François Vergnaud:

(À propos de ses débuts à Aurillac) Je suis arrivé en forme et j’ai rapidement eu l’occasion de jouer une trentaine de minutes contre Narbonne. Malheureusement, ma blessure aux adducteurs, apparue petit à petit durant la préparation estivale, est venue tout retarder.
À mon arrivée, je ne connaissais pas grand monde personnellement. J’avais un peu côtoyé Gyma (Gymael Jean-Jacques) à Albi, mais cela commence à dater.
La réalité de mon arrivée, c’est qu’après sept saisons au Biarritz Olympique, je n’ai pas été conservé. Je voulais retrouver un projet en Pro D2, et c’est ce que m’a proposé le Stade. Je suis très heureux de cette opportunité.

(À propos des différences de jeu entre le Biarritz Olympique et le Stade Aurillacois) Il n’y a pas tant de différence que ça, les projets sont assez similaires, même si dans le jeu des trois-quarts c’est assez différent : on a plusieurs variations dans la manière dont on veut jouer.
Même si je n’étais pas encore prêt à disputer un match entier, cela faisait un moment que j’avais repris l’entraînement collectif. Ça m’a permis de créer des automatismes et de mieux connaître le jeu de mes coéquipiers.

(À propos du match de vendredi contre l’USON) C’est une grosse équipe, ils réalisent un énorme début de saison et ont réussi à battre de grosses écuries de Pro D2. On s’attend donc à un gros match, aussi bien devant que derrière. Personnellement, j’ai à cœur de faire un bon match pour montrer au staff qu’il peut compter sur moi.

Théo Cambon:

(Le journaliste a pointé du doigt que c’était le 70ème match de Théo en professionnel avec le Stade Aurillacois) Ça me fait énormément plaisir. Je suis un enfant du club, et si, il y a 15 ans, on m’avait dit que je jouerais 70 matchs en professionnel, j’aurais immédiatement signé. Je ne me rends pas forcément compte du chemin parcouru, mais ça fait vraiment plaisir — et c’est loin d’être terminé.

(À propos du début de saison) On réalise un bon début de saison. Dans la confiance, il y a quelque chose en plus par rapport à l’année dernière. Ce match de barrage à Chambéry nous a marqués et nous a fait évoluer. Désormais, on veut prendre les rênes dès le début de la saison pour ne pas avoir de regrets à la fin.

On a déjà réussi à débloquer notre compteur de victoires à l’extérieur tôt dans la saison, en allant gagner à Biarritz. C’est déjà mieux que l’an dernier, où notre première victoire à l’extérieur était arrivée à la 8e journée.

(À propos du match contre l’USON) Ce n’est pas forcément un match qu’on a ciblé, c’est simplement dans la continuité de notre discours de début de saison : on veut gagner tous les matchs. On sait que ce ne sera pas facile à Nevers, mais l’objectif est de montrer le même visage que celui affiché à Biarritz.

C’est un club avec lequel on a pas mal d’affinités, ça fait plusieurs années qu’on les affronte en match amical. Même avec un changement de staff, ça reste une équipe solide devant, avec un gros paquet d’avants. Ils ont aussi des trois-quarts très rapides, donc ça risque d’aller vite sur le terrain synthétique.

On avait le même discours avant d’aller à Biarritz. On a des jeunes qui vont vite, et pendant le match amical, les trois-quarts avaient beaucoup marqué, tandis que les troisièmes lignes avaient souvent assuré la première passe.

(À propos du plan de jeu) Le travail paie, ça fais des années qu’on prépare ça, on est content de voir que ça marche.

Romeo Gontineac:

(À propos de l’infirmerie) On s’était quittés vendredi avec quelques inquiétudes. Ce mercredi, le constat est encore plus lourd : pire que vendredi, on pensait n’avoir que trois blessures, et on en ressort avec cinq, en plus d’un carton rouge.

Simeli rejoint Dachi (déchirure), David (commotion) et Ronan (acromio-claviculaire) avec une entorse au genou survenue sur son deuxième essai. On a également un point d’interrogation pour Karsen, qui a terminé le match en boitant. Cela ne semble pas très grave, mais la douleur persiste.

On laisse encore un peu de temps à Boris et Juun. Quant à Hugo (Bastard) et BOD (Ben O’Donnell), nous faisons attention afin de garantir que leur retour se passe dans les meilleures conditions.

Pour Lucas, le carton rouge devrait être examiné en commission, nous attendons la notification de la ligue. Nous avons beaucoup d’absents sur les lignes arrière (point infirmerie en fin d’article).

Mehdi fait son retour, et Huurman est très proche de revenir, peut-être dès vendredi, ou alors la semaine prochaine.

On s’adapte. C’est difficile de garder cette continuité, mais comme je le dis, les joueurs s’entraînent ensemble depuis le début de la saison : ils n’ont aucune excuse pour ne pas connaître le plan de jeu. Nous avons beaucoup de jeunes qui sont encore en phase d’apprentissage, et c’est aux joueurs qui entrent en jeu de saisir leur chance.

(À propos de François) C’est un joueur qui a connu le haut niveau et possède beaucoup d’expérience. C’est à lui de se rassurer également. Cela fait un moment qu’on attend de l’utiliser : il y a eu des semaines où il était prêt, mais il y a eu plusieurs rechutes. Il semble maintenant prêt à enfin faire ses débuts. Son expérience et son savoir-faire vont beaucoup compter : il défend bien, anticipe les actions, et nous allons beaucoup nous appuyer sur lui.

(À propos du match contre l’USON) Il va y avoir beaucoup de rythme, le match se jouera sur terrain synthétique, et il faudra également surveiller la météo. Les ballons risquent d’arriver très vite et de glisser. L’USON est une grosse équipe, nous savons à quoi nous attendre.

(À propos du projet du Stade) Le projet du Stade arrive à maturité. Il faut toujours l’adapter et le modifier : il est important de s’ajuster aux joueurs que l’on a et de continuer à développer leurs qualités. Nous ne sommes pas épargnés par les blessures, mais c’est le cas de beaucoup d’équipes. Nous refusons de regarder en arrière et continuons de travailler dans la confiance, même à travers les blessures ou des scénarios fous comme celui de vendredi dernier. Nous continuons de regarder devant. Ce sont les joueurs qui confirment ou non si le projet est efficace : en changeant deux ou trois joueurs, beaucoup de choses peuvent évoluer.

L’équipe arrive à mieux s’adapter qu’auparavant, et nous voulons continuer à gérer les situations. Nous nous sommes fait peur contre Dax : si jamais ils avaient gagné, nous n’aurions pu nous en prendre qu’à nous-mêmes. C’était déjà le cas contre le BO l’an dernier à la maison. Nous avons des joueurs d’expérience, mais il y a eu de la panique, et l’adversaire a très bien exploité la situation. À nous de corriger ces problèmes.

LE POINT INFIRMERIE 🏥

𝐉𝐞𝐚𝐧-𝐋𝐮𝐜 𝐂𝐢𝐥𝐥𝐢𝐞𝐫𝐬 – indisponible jusqu’à début avril

𝐏𝐚𝐮𝐥 𝐃𝐚𝐮𝐠𝐮𝐞𝐭 – indisponible jusqu’à début avril

𝐁𝐨𝐫𝐢𝐬 𝐇𝐚𝐝𝐢𝐧𝐞𝐠𝐨𝐫𝐨 – indisponible jusqu’à la fin du Bloc 2

𝐄𝐨𝐠𝐡𝐚𝐧 𝐌𝐚𝐬𝐭𝐞𝐫𝐬𝐨𝐧 – indisponibilité à déterminer

𝐇𝐮𝐠𝐨 𝐁𝐚𝐬𝐭𝐚𝐫𝐝 – indisponible jusqu’à la fin du Bloc 2

𝐀𝐧𝐠𝐮𝐬 𝐒𝐭𝐚𝐧𝐢𝐟𝐨𝐫𝐭𝐡 – indisponible jusqu’à la fin du Bloc 2

𝐉𝐮𝐮𝐧 𝐏𝐢𝐞𝐭𝐞𝐫𝐬 – indisponible jusqu’à la fin du Bloc 2

𝐁𝐞𝐧𝐣𝐚𝐦𝐢𝐧 𝐎’𝐃𝐨𝐧𝐧𝐞𝐥𝐥 – indisponible jusqu’à la fin du Bloc 2

𝐑𝐨𝐛𝐞𝐫𝐭 𝐑𝐨𝐝𝐠𝐞𝐫𝐬 – indisponible jusqu’à la fin du Bloc 2

𝐃𝐚𝐯𝐢𝐝 𝐃𝐞𝐥𝐚𝐫𝐮𝐞 – protocole commotion

𝐑𝐨𝐧𝐚𝐧 𝐋𝐨𝐮𝐠𝐡𝐧𝐚𝐧𝐞 – indisponibilité à déterminer

𝐃𝐚𝐜𝐡𝐢 𝐏𝐚𝐩𝐮𝐧𝐚𝐬𝐡𝐯𝐢𝐥𝐢 – indisponibilité à déterminer

𝐒𝐢𝐦𝐞𝐥𝐢 𝐘𝐚𝐛𝐚𝐤𝐢 – indisponibilité à déterminer

RETOUR DE BLESSURE

Axel Bévia